
Intervenant
Stéphane Chanteperdrix
Forestier, animateur nature et artisan pluridisciplinaire, Stéphane recherche et expérimente les techniques et les gestes premiers depuis plus de 20 ans. Il explore les savoirs traditionnels liés à la vie sauvage et à la rencontre avec « l’altérité ».
En 2010, il devient élève de Claude Lefèbvre (auteur, conférencier et enseignant en communication avec le vivant). Là, il travaille à retisser les liens avec son environnement et à retrouver les langages du vivant.
Pour affiner sa connaissance du monde végétal, il suit le cursus d’Herbaliste à l’Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales (ELPM) (2015-2018).
Depuis 2016, Stéphane organise et anime des stages en forêt où il transmet sa passion pour le vivant et les savoirs ancestraux.
Philosophie
Durant des millénaires, l’humanité a évolué dans un lien intime avec le vivant. Ce rapport au monde est aujourd’hui bouleversé, car les civilisations dominantes se sont tournées vers l’exploitation de leur environnement et de fait, s’en sont extraites.
Heureusement, subsistent encore des savoirs traditionnels et ancestraux qui sont des « clefs de lecture » permettant de passer du statut de simples consommateurs en milieu inconnu, à celui d’acteurs du vivant faisant partie intégrante d’un écosystème intelligent.
Je vous propose donc de faire une pause, de prendre le temps. Prendre le temps de réapprendre et de vous réapproprier des gestes et des techniques ancestrales, des méthodes et des exercices simples visant à se repositionner au cœur de votre environnement. Rentrer dans le présent pour arborer un autre regard sur le monde.
Ces pratiques nous amènent à rééduquer notre sensorialité et à aiguiser notre sensibilité par le contact direct avec les éléments et les matières brutes présentes dans la nature.
Pas à pas nous retrouvons une acuité, une écoute et une compréhension du monde dans lequel nous vivons, le tout enrichi de contentement et de gratitude. Nous entrons enfin dans la dynamique collective du vivant !
« J’ai toujours perçu les règnes du vivant comme une communauté avec laquelle je voulais grandir et évoluer. Mais notre société moderne ne m’apportait pas les données me permettant de trouver ma place et de participer à cette œuvre collective.
Ce sont les jours et les nuits passés en forêt, sous les étoiles, auprès d’une rivière ou au bord de l’océan, au pied d’un arbre ou sur une montagne, ces heures passées au fond des grottes qui m’ont mis sur la piste …
C’est le souffle du vent, le chant des oiseaux, la délicatesse d’un chevreuil, la puissance d’un genévrier poussant sur la falaise, qui me simplifient, qui me transforment, qui m’apprennent à écouter, à voir et à rêver … »